La boutique de sport,,,lieu de travail de Bella [Libre]

La boutique de sport,,,lieu de travail de Bella
[Libre]

C'est ici que Bella passe quelques unes de ses soirées.Son lieu de travail.À chaque jour,il y a des clients,de nouveaux,les mêmes d'hier,...

Bella voudrait tant effacer son prénom de sa cartouche d'employée.Pour quelle raison ? C'était écrit Isabella S. Elle voudrait enlever le Isa,tout court.Bella.Juste Bella était bien assez.

Chaque jour,Bella voudrait tellement faire des rencontres,qu'elle se force même à être trop,ou très gentille avec la clientèle.Elle venait à chaque samedi,de bonne heure avec un de ses meilleurs amis.Sauf que celui-ci était trop occupé à essayer de draguer les premières filles arrivées pour le rayon des chaussures...c'était pathétique selon elle.

Elle,elle travaillait pour avoir au moins de l'argent de poche,pour s'enfuir des autres.Bella voulait faire de nouvelles rencontres.Elle en avait assez de son minuscule groupe d'amis.Mais de ce nouveau monde,ici,elle était seule.Tout avait basculer un bon samedi,lors qu'elle travaillait,justement...que dire du futur,si le monde est uniquement fait de passé..?

Julien était toujours en train de chercher des gens. N'importe qui, mais des gens. Il en avait marre de cette ville déserte, c'était trop triste. Sauf que quand une ville est vide, on ne peut pas y faire grand-chose... Il avait essayé la piscine, personne. Le "cinéma", une chose étrange, une espèce de grande salle vide, n'était pas mieux. Les restaurants, les bibliothèque, même un grand bâtiment qui ressemblait à une école, tout était vide, complètement vide. Il se dirigeait à présent vers une boutique qui n'avait pas l'air très vivante non plus. Il entra. Quelle chance ! C'était surprenant. Une jeune fille se trouvait là, une employée apparemment. Il se jeta presque sur elle.

Excusez-moi ! Mademoiselle S... Isabella. Vous travaillez ici ?

Il ne devait pas lui faire très bonne impression, essoufflé comme il était. Elle semblait calme, peut-être qu'elle venait d'arriver, comme lui l'autre fois, et qu'elle n'avait pas encore remarqué les changements. Certainement même, sinon elle aurait été aussi déstabilisée que lui. A moins qu'en fait elle soit là depuis plus longtemps que lui, et qu'elle en savait déjà beaucoup ? il tenta sa chance:

Vous savez où on est, ici ?

Le premier client de la journée.Super.Les yeux de Bella devenaient de plus en plus grands quand elle vit le jeune homme approcher.

Celui-ci lui posa une question.Si Bella travaillait ici.Du coup,Bella trouvait la question stupide.Elle aurait eu le gotu de lui dire «Quoi,regarde comment je suis habillée là..!»,mais pas bêtement.Elle se contenta de répondre d'un seul mot.

Oui...

La jeune fille resta à sa place,juste devant le comptoir,à gauche de la caisse.
Avant de demander à l'homme encore inconnu pourquoi il lui a posé cette question,il envoya à Bella une autre question.
«Vous savez où on est, ici ?»
Ben...dans une boutique de sport.L'une des seules boutiques ouvertes,parce que les gens y vont pour de nouveaux souliers,puisque la ville est déserte,ils en profitent pour marcher et essayer de rencontrer les gens...c'était ça,la réponse.Mais ce que Bella allait dire,c'était en partie le résumé de ce qu'elle pensait.

Bien...dans une boutique de sport.La seule boutique ouverte,puisque les gens y vont pour les souliers...là-bas(elle pointa le là-bas).Et ils repartent à la course pour rencontrer les gens...de ce coin perdu et inconnu.

Finalement,ce n'était pas vraiment le résumé.Mais tout avait été dit.Bella observa l'homme posté devant elle.Il semblait plutôt jeune et il était grand comparé à elle.D'un coup d'oeil,il semblait aussi pressé,mais calme d'une certaine manière.

Isabella répondit de façon très brève. Au moins, si elle travaillait ici, c'était qu'il devait y avoir un patron, donc d'autre personnes que lui, donc il n'était en fait pas perdu et seul au monde. C'était un soulagement si grand qu'il dut se retenir de lui sauter au cou. Il n'atait pas seul ! Il n'atait pas perdu ! Il n'était pas dans une grande ville hostile et déserte ! Quelle joie, depuis au moins trois jours qu'il était là (il ne comptait plus les jours) il avait enfin une bonne nouvelle !

Une boutique de sport ? La seule ouverte ? Oh, je veux bien vous croire, mademoiselle, parce que rien n'est ouvert ici. Absolument rien. Et ça fait trois jours que je suis dans cette ville, et vous êtes la deuxième ou troisième personne que je recontre seulement. En fait, je voulais surtout savoir dans quelle ville nous étions.

Si elle répondait à cette deuxième question, là il ne pourrait rien faire d'autre que de se jeter dessus. Mais c'était peu probable. Et même si elle donnait le nom d'une ville, qu'est-ce qui le certifiat que c'était la vraie ? Qu'est-ce qui le certifiait que cette jeune fille n'était pas juste une nouvelle venue et qu'elle ne s'était pas encore aperçue qu'elle avait comme "changé de dimension" ?

Une ampoule s'alluma sur sa tête.Heureusement,elle était invisible,cette ampoule xD.C'est exactement à ce moment qu'elle remarqua qu'elle n'était pas chez elle,à Forks.Parce qu'à Forks,dans le mini centre commercial,c'était la seule boutique ouverte.Forks est un trou perdu.Ici aussi,mais ici,ce n'était pas Forks.

Zut..!Je suis perdue ! Où on est là,en ce moment..?

Malheureusement,Bella n'avait aucun point de repère ici,nul part où aller.Et d'abbord,elle ne savait pas où elle était.

Que s'est-il passé..?!!

Décidément,elle dut se tenir fermement au comptoir pour ne pas tomber par terre,pour cause de la panique.Ou simplement pour ne pas pleurer,comme ça,devant un inconnu.En parlant d'inconnu..

Qui êtes-vous...vous?

Elle savait qu'elle n,avait pas besoin de lui dire son prénom,sur la cartouche qu'elle portait sur son chandail d'uniforme,il était inscrit.

Tout se passait bien, Isabella était agréable, elle paraissait calme. Elle lui souriait plus ou moins, sympathique, elle lui répondait parfois comme s'il était idiot (ah ! Ces jeunes...) et ne perdais pas son sang-foir. Mais, tout d'un coup, elle devint blême. Elle se mit à balbutier des morceaux de phrases, à sembler bien plus maladroite. Elle avait compris. Quel dommage pour Julien, il n'avait toujours pas trouvé quelqu'un capable de lui éclaircir la situation... Encore pouvait-il se réjouir de ne pas être fou. Il s'était vraiment passé quelque chose ici.

Calmez-vous, Isabella, vous n'êtes pas perdue... Enfin, j'en sais rien, je suis mal placé pour dire ça puisque je suis moi-même perdu mais...

Il l'aida à marcher et la conduisit jusqu'à une chaise où il l'aida à nouveau pour s'asseoir. Il regarda autour de lui. Pas de robinet, rien pour lui permettre de boire. Tant pis, elle se contenterait de sa charmante compagnie.

Je ne sais pas du tout ce qu'il s'est passé, je suis désolé. Pourtant j'aimerais bien vous rassurer, mais ça me semble difficile. Je m'appelle Julien Sorel. Je viens de Verrière... en France.

Il s'était senti un peu idiot mais Verrière était une petite ville qu'elle ne connaitrait sûrement pas et elle n'était peut-être pas Française. Après tout, l'autre fille qu'il avait vue, en prison, n'avait pas du tout l'air de l'être, ni le jeune homme, Harry.

Bella se calma un peu,après s'avoir assise sur la première chaise venue(comme si une chaise pouvait venir..haha(même pas drôle)).Elle se répétait les paroles que l'ami lui avait dit : «Calmez-vous, Isabella, vous n'êtes pas perdue... Enfin, j'en sais rien, je suis mal placé pour dire ça puisque je suis moi-même perdu mais...» Quoi...il m'avait appellé comment ?

Appellez moi Bella...juste Bella.
lui dit-elle après avoir retrouvé parole.

Lui,il se présenta.Julien Sorel.Julien,se prénommait-il lui dit alors d'où il venait.Elle se devait donc de lui dire une partie de son histoire...d'où elle venait aussi.

Je viens de Forks,une ville perdue dans l'état de Washinton,où il y a que rarement le soleil.Ça me désole presque d'avoir quitté l'Arizona,mais je me devais...

Bella ne tenait point à tout raconter pourquoi elle avait quitté l'Arizona.Ce ne serait pas un problème si le jeune homme voulait le savoir,mais elle s'était décidé à arrêter son bout d'histoire là.Bien entendu,peut-être,si elle gagnait encor eun peu confiance,elle cracherait tout.

Mais,revenons au présent.Que faisait-elle là,moi,dans un endroit parfaitement inconnu.Et,pourquoi la boutique de sport est là,avec elle dedans ? Si ce n'était pas la même de Forks,et pourtant,elles se ressemblaient tant,où était-elle ?Tant de questions se bousculaient dans sa pauvre petite tête,qu'elle en oubliais encore et encore.Au moins,tout se qui la consolait,c'était la présence de Julien.Lui aussi,il était dans le même bateau que Bella.Mais toujours,Elle ne comprenais pas ce qui était arrivé,ni à lui,ni à elle-même.Mais semblerait-il que ça soit le même cas.Bella espèrait bientôt le savoir.

Il avait touché juste, elle n'était pas française. Une américaine, en avait-il déjà rencontrée ? Il n'était jamais parti en Amérique. Un jour, il faudrait qu'il lui demande des précisions sur son pays. Une autre fois, pas maintenant. Là elle était plutôt déstabilisée et à priori elle n'avait pas envie de trop discuter. Ou alors ça lui ferait du bien. Oh, il n'en savait rien, il avait étudié au séminaire, pas à l'hôpital !

Restez-là, Bella, je vous apporte un verre d'eau.

Il s'éloigna. Il ne savait pas du tout où il allait, mais il y avait forcément de l'eau quelque part. Les gens qui travaillaient là devaient bien avoir soif, des fois, non ? Il partit voir derrière le comptoir. Rien. Il repartit dans un autre sens, chercha à l'autre bout. Il ne trouva pas. Enfin il repartit vers un autre côté et trouva les toilettes. Bien, sauf qu'il n'allait pas ramener de l'eau à la main.

Dites, sauriez-vous où je peux trouver un v..?

Il vit un espèce de gobelet en plastique - appelons-le comme ça puisqu'il n'en avait jamais vu auparavant - et se dirigea pour le prendre tout en prévenant:

C'est bon, j'ai trouvé !

Il lui versa de l'eau et retourna lui offrir le verre. Après quoi il prit une chaise à son tour et s'installa en face d'elle. Elle n'avait pas l'air très rassurée. Enfin, ça ne devait pas se voir sur sa tête qu'il avait tué - essayé de tuer - quelqu'un ? Non, il réfléchissait trop. Elle ne pouvait pas le connaitre. Ils ne venaient même pas du même pays. Et apparemment le gobelet en plastique ne l'avait pas surprise. Cette chose ressemblait à un objet du futur. Bella viendrait du futur, en plus ?

[Haha,le futur xD J'adore tes rps en passant
Pour moi,c'est compliqué d'écrire à la troisième personne.Je suis plutôt habituée de dire «Je tournai la tête pour voir où il se dirigeai.»]

Non,Bella n'allait pas vraiment vraiment bien.Julien me dit alors de rester là.C'était sur que elle allait rester là,elle ne pouvais pas bougé beaucoup de toute façon.Il cherchait de l'eau et un verre.Il lui demanda si elle savait s'il y avait des verres.Puis,quelques secondes après,il répondit qu'il avait trouver.

Bella tourna la tête pour voir où il se dirigeai.Vers les toilettes pour remplir le verre d'eau.
Quand il revint,il se tira une buche(une chaise bon xD) et s'installa devant elle,lui tendant le verre d'eau.Bella le calla en deux gorgée.Déjà,elle se sentait mieux.

Puis soudainement,une question lui traversa la tête,afin de sortir tout court.

Euhm...avez-vous une petite...idée...euhm...sur le fait qu'on soit...ici ?

Elle hésita un peu.C'était très compliqué de répondre à une question du genre.

Sans même trop réfléchir,elle décrocha la cartouche qui était accrochée à son chemisier de travail.Elle n'en aura plus de besoin de ci-tôt,pensa-t-elle toujours sans réfléchir.Bella releva la tête pour pouvori remarquer que l'ami devant semblait être inquiet.

Euhm...allez-vous bien ?

Cette question était rapide.Bella n'a jamais aimé voir les gens inquiets,ou souffrant.Ou sinon,Julien réfléchissait si fort que ça lui faisait presque peur.À quoi pensait-il ?

Dès qu'elle eut but quelques gorgées d'eau, Bella sembla beaucoup mieux. Déjà, elle reprenait des couleurs - non qu'elle fût très brinzée quand il arriva - mais elle était devenue blême en s'apercevant qu'elle ignorait totalement où elle se trouvait. Quoi de plus normal ? Pour lui, ça avait été autre chose. Déjà, il n'avait pas vu la différence tout de suite, il était en prison, il allait se faire tuer (difficile de devenir blâme après ça ) et il avait été largement préparé avec la venue de la jeune fille, la prison sans gardes et son escapade étonnante.

Ici... Ici dans la boutique ? Oui, j'ai une explication: c'est là que vous travaillez et moi je cherchais désespérément quelqu'un alors je suis venu ici après avoir traversé tout ce qui ressemblait à une salle dans la ville. Voilà comment nous nous sommes retrouvés là tous les deux.

Il s'interrompit un instant. Ce début n'était que pour détendre l'atmosphère... et peut-être aussi lui montrer qu'il avait des réponses à certaines questions. Maintenant, c'était le moment de passer à des explications plus délicates:

Ensuite, s'il s'agit de cette ville étrange, non, je n'en ai aucune idée. Je me suis retrouvé ici sans même m'en rendre compte, alors que je pensais que j'allais me faire tuer. Quant à vous, vous n'aviez pas l'air de beaucoup vous en rendre compte non plus. J'ai rencontré d'autres personnes par ici, dont aucune ne savait ce qu'il se passait. Voilà tout ce que je peux vous dire.

Eh...malheureusement,Bella comprit que la moitié de tout ce blabla.Elle n'avait pas là tête à faire des énigmes de math'.Mais,elle comprit au moins une chose : Elle n'était pas seule,ni Julien d'ailleurs.Il y avait d'autre personne,ce qui la rendait un tout petit point de plus heureuse.Tout petit oui,parce que les réponses à ces foules de questions allaient être difficiles à trouver.Mais hé,dans la vie,rien n'arrive pour rien.C'est ce que la jeune fille se disait.Derrière tout ça,il devait avoir quelque chose de bien,et quelque chose de mal,évidement.Ou,une autre expression...il ne faut pas voir que le chapeau sur la table.Parce que,pour l'instant,tout ce que voyait Bella,c'était mal.Être prise dans une ville perdue,pire que Forks même,n'était que plus pire que ce qui aurait pu arriver.Bien entendu,elle finira par savoir comment elle est atterri ici,sans son ami et d'autres individus inconnus.Quoi qu'elle ne se rappelle pas très très bien...tout s'était passé si vite,que la pauvre,n,avait rien vu.

Ah...je vois...un peu...

L'explication était plutôt simple ; c'était à ce qu'elle avait pensé plus tôt,aussi.Mais,ça devait être trop simple.Tout de même,c'est incroyable.Comme si Bella,et les autres inconnus,avaient changé de monde en un clin d'oeil.N'espèrant que ce n'était qu'un cauchemar atroce,Bella secoua sa tête et en prit part pour placer ses cheveux bruns,ternes,comme à son habitude.

Il avait fait ce qu'il avait pu pour la jeune fille, elle n'était pas plus rassurée qu'avant. Ou si peut-être un peu... Mais un tout petit peu alors. Peut-être devrait-il engagé un peu plus la conversation, se montrer sympathique ? Ca valait toujours le coup d'essayer...

Vous ne devriez pas être aussi stressée. Dites-vous plutôt que ce n'est pas si grave que ça, il ne vous est encore rien arrivé. En plus, vous êtes tombée sur la bonne personne. Je ne suis pas sûr que tout le monde dans cette ville soit du plus gentil qui existe. Je ne dis pas que je suis la gentillesse incarnée, bien au contraire, je suis juste... juste...

Il hésitait sur le mot. En fait, non, il n'en trouvait pas du tout. Précepteur ? Ca ne collait pas du tout avec le début. Il pouvait lui dire, évidemment, qu'il avait été le précepteur des enfants de la femme du maire de la ville d'où il venait, puis ensuite son amant, et qu'une lettre anonyme de la gouvernante les avait dénoncés, qu'il avait dû partir pour le séminaire, qu'il avait rencontré une autre jeune fille en travaillant comme secrétaire chez elle, qu'il était sur le point de l'épouser quand son ancienne amante le dénonça pour ses actions de jeunesse. Non, il ne pouvait pas dire ça. Il pourrait, plus tard, mais ce n'était pas dans la continuité de sa phrase. Il termina:

Humain. Je suis juste humain.

Humain, oui, c'était un bon mot, et c'était vrai. Il avait agi parce qu'il était humain. L'erreur est humaine, après tout, il connaissait le proverbe. Il avait beaucoup lu, de nombreux livres, de tous les genres, il était assez cultivé pour enseigner le latin à des enfants. Et ces enfants l'aimaient bien. En fin de compte, oui, il savait être sympathique.

On devrait détendre l'atmosphère un peu, qu'en dites-vous ? Moi, je vous l'ai déjà dit, je suis Julien Sorel. Mon père travaillait dans une scierie et j'ai toujours eu du mal à m'y faire. Mes frères étaient forts et n'avaient pas de mal à travailler, quant à moi c'était différent. J'étais plutôt fait pour les études. Sauf que nous étions pauvres, alors c'est le curé du village qui m'instruisit et me conseilla au maire de la ville ensuite qui cherchait un précepteur pour ses enfants. Je n'y suis pas resté très longtemps, car après j'ai tenté le séminaire. En fait, ce que je rêvais depuis toujours, c'était d'être militaire. Comme Napoléon Bonaparte...

Il ne regretta pas son allusion à Napoléon Bonaparte. Une Américaine s'en fichcait pas mal, de l'histoire de France. De toute façon, à qui allait-elle le dénoncer ici ? Il n'y avait personne, et même s'il y avait quelqu'un, cela ne servirait pas à grand-chose...

Au moins,l'ami la rassurait.Bella se rappella que le pire qui pouvait lui arriver,s'était de souffrir ici,jusqu'à en mourir.Mais pour l'instant,elle croit bien qu'il n'y a aucun danger,et surtout,dans une villa perdue.Elle se détendis donc sur son siège,puis il reprit la parole,lui demandant d'être moins stressée.Moins stressée,oui,elle le pouvait,mais ça pouvait lui prendre aussi beaucoup de temps.Il lui dit aussi qu'il n'y a rien de pire,autrement dit.Que Bella est tombé sur la bonne personne,lui,puisqu'il est...

Julien n'eut pas terminer sa phrase.Puis,un instant il réfléchissait,pour en abboutir à la terminer.Il était juste...juste humain.Bella aussi,d'ailleurs.Ses principes,ses valeurs,ça lui restaient à coeur,ces trucs là.Une autre preuve.Parce que sinon,elle se traiterait d'extraterrestre,puisqu'elle est anormale.Mais,tout le monde est différent,se dit-elle.

Puis vint le temps(xD) où la conversation devait repartir.Bella en était d'accord.Ça l'a détenderait surement.Julien commença donc à parler de sa famille.Zuut...pas encore un sujet où tout le monde s'excuse auprès d'elle de ce léger «problème».Tant,pis,il fallait bien parler.

Je n'y connais rien en...culture française.Ni ce...Napoléon 'achin-chouette dont je n'ai pas retenu le nom,pour être franche.Je suis bel et bien Américaine.Je suis né dans un trou perdu,Forks,dans l'état de Washintong.Et,ma mère a quitté mon père,m'embarquant avec elle.Je devais avoir...5 ou 6 ans.Peut-être même 4!Puis,ma mère se trouva un nouveau copain.Sauf qu'il voiyage tout le temps et Renée,comme je l'appelle depuis un bon temps,le suivait.Il n'était pas question que j'aille là-bas,partout ailleurs.Donc,je suis revenue à Forks...et bla bla bla,tout le reste sur les questions sociales et tout.Et pour finir mon histoire,je suis arrivée ici,au beau milieu de rien...

C'était la première fois depuis un long moment que Bella n'avait pas cracher de longues paroles du genre.

Bella l'écouta attentivement tandis qu'il parlait. Puis, il s'arrêta, attendant qu'elle prit le relais. Elle le fit, mais apparemment non sans effort. Ses doutes furent confimés lorsqu'elle commença par dire qu'elle n'y connaissait rien en culture française. Tant pis, il allait lui expliquer.

Napoléon était un révolutionnaire qui a renversé la monarchie pour en faire un empire. Avant cela, il n'était pas grand chose, comme moi. Mais il est devenu l'empereur de l'empire français ensuite. Il a réussi à dépasser sa première condition. Et c'est ce que j'admire chez lui, ce que je veux reproduire.

Elle lui raconta sa vie d'avant, son enfance, quand elle est née dans une ville dont il n'avait jamais entendu parler, Forks. Il connaissait bien sûr quelques villes des Etats-unis, comme New York, Atlanta... Mais les petits villages, ce n'était pas son truc.

Désolé, je ne vois pas où c'est. Je situe quand mêm à peu près l'état de Washington, mais sachez que je n'ai jamais voyagé.

Bella était toute petite quand ses parents s'étaient séparés. Pour Julien, ce n'était pas très commun, des parents qui se séparaient. Et comme il voyait que le soir commençait à tomber, il déclara:

Vous avez un endroit où dormir ? Ne vous gênez pas ici, toutes les maisons sont abandonnées, prenez celle que vous voudrez. Moi je vais essayer de réunir tout le monde quelque part... Pour faire connaissance. Et surtout voir combien nous sommes.

» (Isa)Bella Swan
» Atterrissage (pv: Mary, Azilis, Julien+ libre)